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Mise à jour le : 29/01/2024
Pratiquer une activité physique a des effets bénéfiques sur le bien-être et la santé mentale, c’est bien connu. David Misdrahi, psychiatre au centre hospitalier Charles Perrens à Bordeaux et à l’Espace santé étudiants, explique pourquoi il est important de trouver le sport qui nous convient.
Les données sont claires et connues. Comme le rappelle le Dr David Misdrahi, 2,5 millions de Français souffrent de dépression chaque année*. On considère ainsi qu’environ 16-17% des individus présenteront au moins un épisode dépressif au cours de leur existence. Mais aussi que c’est entre 15 et 25 ans que les troubles psychiatriques apparaissent en grande majorité. « Les maladies mentales sont multifactorielles » précise le psychiatre. Pour partie, les causes sont génétiques ou biologiques, le reste est dû à l’environnement.
« L’entrée dans l’enseignement supérieur est une période charnière pour les jeunes. Les cours, les exams, les soirées, la pression, les fins de mois difficiles, l’isolement, une alimentation déséquilibrée... Tout cela peut contribuer à altérer le bien-être physique et psychologique qui sont étroitement liés. Il est alors essentiel de faire de la prévention à ce sujet » insiste-t-il.
Le but n’est pas la recherche de la performance mais du plaisir ; ce n’est pas forcément faire du sport mais bouger son corps.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, « les adultes de 18 à 64 ans devraient consacrer au moins 2h30 par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée. » David Misdrahi en convient mais précise que pour qu’une activité physique soit profitable, il faut la choisir.
« Le mental et le physique sont indissociables. Lorsque le corps est en mouvement, le cerveau se muscle aussi ! Il secrète des endorphines qui agissent sur le circuit de la récompense. Cela booste l’énergie, l’estime de soi, augmente la concentration et favorise un bien-être général, facteur de réussite des études. Par ailleurs, mobiliser son corps détourne l’esprit de ses ruminations, un peu comme l’effet des anti dépresseurs » explique-t-il.
L’activité physique a également des répercussions positives sur certains facteurs sociaux, qui agissent à leur tour sur la santé mentale. En favorisant un réseau social élargi et diversifié, une activité physique adaptée permet d’éviter la détresse psychologique liée à l’isolement. « Il faut franchir un cap pour entrer dans le cercle vertueux du bien-être » poursuit- il. « Mais il n’y a pas de recette miracle. Pour s’investir, les clés sont du côté de la recherche du plaisir et de la motivation. »
*Source : FondaMental, fondation dédiée à la lutte contre les maladies mentales
L'université propose plus de quarante activités sportives. Chacun et chacune peut trouver la pratique la plus adaptée à son cursus, son envie et son niveau de jeu.
Sportif confirmé, en situation de handicap ou pratiquant occasionnel, l'université offre à sa communauté la possibilité de se ressourcer et de se dépasser, que ce soit en pratique libre ou encadrée.
Le sport à l'université de Bordeaux