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Mise à jour le : 10/12/2024
Le Grand Prix Inserm revient cette année à Stéphanie Debette, successivement vice-présidente des relations extérieures de l'université de Bordeaux, directrice du centre de recherche Bordeaux Population Health et de l’institut hospitalo-universitaire VBHI sur la santé vasculaire cérébrale. Médecin, chercheuse et universitaire, elle a de multiples casquettes ; chacune lui sert à faire progresser d’une façon ou d’une autre la cause des maladies vasculaires cérébrales, notamment l’accident vasculaire cérébral et la démence.
« Il faut savoir saisir sa chance. » Stéphanie Debette fait plusieurs fois ce constat en repensant à son parcours. Pourtant, quand on sait provoquer les rencontres, innover en recherche, quand on n’hésite pas à prendre son bâton de pèlerin pour dénicher des spécialistes, des fonds, des volontaires pour faire avancer la science… c’est beaucoup de modestie que d’invoquer le sort ! Non décidément, la carrière de Stéphanie Debette laisse peu de place au hasard. D’abord, elle fait des études de médecine. Fascinée par le cerveau, elle se spécialise en neurologie mais sait déjà qu’elle se consacrera à la recherche pour « contribuer à améliorer la prévention et les soins en santé humaine ».
Elle se dédie en particulier à l’épidémiologie génétique après un master et une thèse à l’institut Pasteur de Lille. « Cette discipline consiste à identifier des facteurs génétiques associés aux maladies communes, multifactorielles. Nous savons désormais que toute pathologie, y compris infectieuse comme on l’a vu avec la Covid-19, a une composante génétique, avec des variations dans le génome associées à une susceptibilité accrue, ou au contraire à une protection face à la maladie. Les repérer permet de mieux comprendre les mécanismes en jeu, d’accélérer la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques et de développer des approches préventives ou curatives plus personnalisées. » Ce domaine de recherche va connaître un tournant au moment même où Stéphanie Debette s’y plonge. Là se trouve peut-être en effet un hasard. Celui d’être arrivée au bon moment. « Les technologies de génotypage à haut débit progressaient vite au début des années 2000 et, avec la constitution de grands consortiums internationaux, elles ont conduit à une véritable révolution dans l’identification des déterminants génétiques des maladies communes. Le Royaume-Uni et les États-Unis lançaient ainsi les premières études d’association pangénomiques, qui analysent très rapidement des millions de variants génétiques simultanément chez des milliers d’individus et permettent de repérer des facteurs de susceptibilité », se rappelle-t-elle.
Chaque année, l'Inserm remet différents prix (Grand prix, Prix recherche, Prix innovation...) pour montrer la diversité et la richesse des métiers qui font la recherche biomédicale, ainsi que la créativité et la passion des hommes et des femmes qui l’animent au quotidien.
Parmi eux, le Grand prix rend hommage à un acteur ou une actrice de la recherche scientifique française dont les travaux ont permis des progrès remarquables dans la connaissance de la physiologie humaine, en thérapeutique et, plus largement, dans la recherche en santé.
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Suivre la cérémonie en direct mardi 10 décembre à 18h30