BIOSPACE, explorer la biologie spatiale pour l’avenir

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Lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et Métiers d’Avenir » (AMI CMA) dans le cadre du plan national France 2030, le projet BIOSPACE propose une réponse innovante aux enjeux de l’exploration spatiale et des milieux extrêmes terrestres. Porté par l’université de Bordeaux et ses nombreux partenaires, ce projet vise à structurer une filière de formation interdisciplinaire en biologie-santé spatiale.

Photo : Vol parabolique © ESA/NASA
Vol parabolique © ESA/NASA

Le projet BIOSPACE répond à l’intérêt croissant pour l’exploration humaine de l’espace, notamment vers la Lune, Mars, et maintenir une présence en orbites basses. Il prépare la future génération de professionnels à relever des défis uniques : comprendre les impacts biologiques des milieux extrêmes et anticiper les besoins d’une exploration spatiale durable.

Porté par un consortium national d’universités, laboratoires et entreprises, BIOSPACE associe des expertises en biologie, santé, ingénierie et technologies spatiales. Il s’inscrit dans une vision ambitieuse : maintenir un rôle clé pour la France et l’Europe dans les programmes mondiaux d’exploration spatiale.

Le projet BIOSPACE entend :

  • Structurer une filière d’enseignement en biologie-santé spatiale à l’échelle nationale ;
  • Développer des formations interdisciplinaires et innovantes, intégrant des méthodologies expérimentales, des stages en entreprise et des projets collaboratifs ;
  • Renforcer l’attractivité des métiers liés à l’exploration spatiale et aux biotechnologies auprès des jeunes publics et des professionnels en reconversion ;
  • Intégrer les formations crées dans une coopération internationale ;
  • Répondre aux besoins de formation nécessaires aux entreprises qui développeront les moyens de cette nouvelle présence humaine dans l'espace.

Le public visé

BIOSPACE associe universités, entreprises du spatial, laboratoires de recherche et acteurs de l’enseignement afin de renforcer les formations Bac+3, Bac+5 et doctorales, ainsi que la formation continue et les initiatives de sensibilisation pour les publics scolaires. Pour mieux faire connaître les enjeux de la biologie spatiale et des milieux extrêmes, le projet propose des activités adaptées à chaque profil.

BIOSPACE s’adresse aux :

  • Lycéens et lycéennes, sensibilisés aux enjeux scientifiques et technologiques par des ateliers et mallettes pédagogiques ;
  • Étudiants et étudiantes des filières biologie, santé et STAPS (Bac+3 à Bac+8), bénéficiant de formations interdisciplinaires et expérientielles ;
  • Professionnels en reconversion ou en formation continue, intéressés par les applications spatiales des biotechnologies et des dispositifs médicaux ;
  • Enseignants du secondaire, formés aux outils pédagogiques pour intégrer la biologie spatiale dans leurs enseignements.

Les axes

  • Création d’un master 2 BIOSPACE, ouvert à l’apprentissage et à l’international ;
  • Mise en place d’UE interuniversitaires « Recherche-Projet » pour les étudiants en licence ;
  • Ateliers pédagogiques et supports éducatifs pour sensibiliser les lycéens ;
  • Capsules numériques et formations hybrides pour les professionnels.

Les objectifs

  • Former 500 étudiants en 5 ans (300 Bac+3, 100 Bac+5, 18 doctorants) ;
  • Sensibiliser 3 000 lycéens et 60 enseignants aux enjeux de la biologie spatiale par des ateliers et des mallettes pédagogiques ;
  • Créer une synergie nationale et internationale dans l’enseignement de la biologie spatiale.

Carte d'identité du projet

  • Objectif France 2030 : prendre toute notre part à l’aventure spatiale
  • Thématique : aventure spatiale et biologie​​​​​​​
  • Porteur de projet : Jean-Luc MOREL et Jean-François QUIGNARD​​​​​​​
  • Financement : 4,00 M€ (budget total : 8,41 M€).​​​​​​​
  • Durée du projet : 5 ans (2025-2030).​​​​​​​
  • Membres du consortium : université de Bordeaux, Way4Space, université Aix-Marseille, université de Caen, université de Bourgogne, université Toulouse 3 Paul Sabatier, université de Montpellier, université de rennes 2, université Jean Monnet Saint Etienne, université de Lorraine, université Clermont Auvergne, Sorbonne université, université Paris Cité, université de Versailles Saint Quentin en Yvelines / université Paris Saclay, CNRS, IFREMER, MEDES, Ethospace

Ce travail a bénéficié d’une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre de France 2030.

Contacts

  • BIOSPACE

    cma.cap.biospace%40u-bordeaux.fr